Où cette espèce a-t-elle été observée ?
Attention : cette espèce peut être présente où il n’y a pas de maille, mais à ce jour elle n’y a pas encore été observée.
- 25 observations
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10
communes -
15
observateurs
10
organismes -
Première observation
1962 -
Dernière observation
2023
Appenai-sous-Bellême - Athis-Val de Rouvre - Briouze - Champsecret - Charencey - Le Mage - Longny les Villages - Perche en Nocé - Saint-Julien-sur-Sarthe - Saint-Philbert-sur-Orne
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Conseil départemental de l'Orne (bureau ENS)
Participation à 12 Observations
Part d'aide à la prospection : 48.00 %
Fiche organisme
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UMS PatriNat (OFB-CNRS-MNHN)
Participation à 10 Observations
Part d'aide à la prospection : 40.00 %
Fiche organisme
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Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
Participation à 9 Observations
Part d'aide à la prospection : 36.00 %
Fiche organisme
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Système mondial d’information sur la biodiversité (GBIF)
Participation à 1 Observation
Part d'aide à la prospection : 4.00 %
Fiche organisme
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Société d'études ornithologiques de France (SEOF)
Participation à 1 Observation
Part d'aide à la prospection : 4.00 %
Fiche organisme
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Bureaux d'études & consultants
Participation à 1 Observation
Part d'aide à la prospection : 4.00 %
Fiche organisme
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CPIE Collines normandes
Participation à 1 Observation
Part d'aide à la prospection : 4.00 %
Fiche organisme
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Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN)
Participation à 1 Observation
Part d'aide à la prospection : 4.00 %
Fiche organisme
Informations espèce
Il est inféodé aux marais de plaine dont les niveaux d’eau subissent peu de variations et dont la végétation hélophytique dense lui permet de se dissimuler. Ses préférences vont vers les grandes roselières trouées de petites pièces d’eau ou de canaux. Il tolère les eaux saumâtres des marais d’estuaires mais recherche plutôt l’eau douce.
Le Butor se nourrit surtout de poissons, d’amphibiens et d’insectes. Les autres proies citées sont des vers, sangsues, mollusques, crustacés, araignées, lézards, petits mammifères et oiseaux. Il les capture depuis une position stationnaire ou en avançant lentement. Solitaire, il chasse en journée ou au crépuscule dans des eaux peu profondes, à l’intérieur ou près du couvert végétal.
L’espèce est polygame, le mâle pouvant avoir jusqu’à 5 femelles. Le couple ne s’associe que pour la copulation, la ♀ s’occupant seule de la nichée. Le mâle est fortement territorial depuis la fin d’hiver jusqu’en juillet. Les nids des femelles sont très proches de la place de chant. Les densités de mâles atteignent 1 oiseau pour 2 ha dans les milieux les plus favorables, mais on ne trouve le plus souvent qu’un seul mâle sur plusieurs dizaines d’hectares. Lorsqu’il est dérangé, le Butor prend une position de camouflage avec le bec et le cou tendus vers le ciel, les yeux pivotant vers l’avant pour observer l’intrus. Il peut tenir cette position durant des heures, oscillant pour suivre le mouvement des roseaux.
Le nid est une structure lâche de parties végétales, surtout du roseau, formant une plate-forme de 30-40 cm de diamètre. Elle peut atteindre 90 cm par ajout de matériaux alors que les jeunes grandissent. La ponte unique de 5-6 œufs (extrêmes : 3 à 7) est déposée à partir d’avril. L’incubation dure 25 jours et l’envol a lieu peu avant la 8e semaine.
Source : fiche descriptive, INPN
X03 : Lagunes littorales saumâtres
Répartition actuelle en France métropolitaine
© INPN - Avertissement : les données visualisables reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes au niveau national : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives.
Répartition actuelle dans le monde
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