Punaise nébuleuse
Rhaphigaster nebulosa (Poda, 1761)
Où cette espèce a-t-elle été observée ?
Attention : cette espèce peut être présente où il n’y a pas de maille, mais à ce jour elle n’y a pas encore été observée.
- 28 observations
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18
communes -
20
observateurs
4
organismes -
Première observation
2006 -
Dernière observation
2023
Arcisses - Authon-du-Perche - Bazoches-sur-Hoëne - Belforêt-en-Perche - Champrond-en-Gâtine - Corbon - Cour-Maugis sur Huisne - La Loupe - Le Mesnil-Thomas - Longny les Villages - Marolles-les-Buis - Perche en Nocé - Pervenchères - Sablons sur Huisne - Saint-Maurice-Saint-Germain - Saint-Victor-de-Buthon - Thiron-Gardais - Tourouvre au Perche
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UMS PatriNat (OFB-CNRS-MNHN)
Participation à 15 Observations
Part d'aide à la prospection : 53.57 %
Fiche organisme
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Association Faune & Flore de l'Orne (AFFO)
Participation à 11 Observations
Part d'aide à la prospection : 39.29 %
Fiche organisme
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Eure-et-Loir Nature
Participation à 2 Observations
Part d'aide à la prospection : 7.14 %
Fiche organisme
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Système mondial d’information sur la biodiversité (GBIF)
Participation à 1 Observation
Part d'aide à la prospection : 3.57 %
Fiche organisme
Informations espèce
Diagnose :
Grande punaise grise et allongée. Antennes sombres, avec 3 anneaux blancs sur les articles III, IV et V. Elle possède une grande épine ventrale et des petites taches rondes nébuleuses sur ses ailes. C’est la « punaise grise » rencontrée dans les habitations.
Détermination : Moyennement difficile.
Espèces proches :
Espèce facile à confondre avec l’espèce invasive Halyomorpha halys récemment importée. Mais celle-ci possède 2 anneaux blancs sur les articles IV et V, au lieu de 3 chez R. nebulosa. R. nebulosa n’a pas de taches blanches (ou calus) sur le scutellum, ni de dent juste en arrière des yeux, ni des tibias postérieurs bicolores comme H. halys. R. nebulosa possède des petites taches rondes nébuleuses sur ses ailes et une grande épine ventrale, absentes chez H. halys.
Période d’observation : Mars à octobre avec deux pics équivalents en avril et octobre.
Biologie-éthologie :
Espèce polyphage observée sur des arbres feuillus, dont les alisiers, arbousiers, bouleaux, chênes, hêtres, noisetier, peupliers, prunus, saules, sorbiers. Elle peut parfois occasionner des dégâts en piquant les fruits cultivés dans les vergers, comme les pommes et les poires. Les adultes rentrent parfois dans les habitations pour hiberner.
Biogéographie et écologie :
Espèce à distribution européenne, présente aussi au Moyen-Orient et dans le Maghreb. Elle ne dépasse pas 1 200 m d’altitude. Elle est en expansion au nord de l’Europe, en Grande-Bretagne et jusqu’en Pologne. Aime les milieux ensoleillés : parcs et jardins urbains, friches, bords des rivières et lisières forestières, landes, garrigues, haies bocagères, bord des chemins, cultures et vergers. C’est une espèce commune, mais on n’observe le plus souvent que des individus isolés.
Source : fiche descriptive, INPN
Répartition actuelle en France métropolitaine
© INPN - Avertissement : les données visualisables reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes au niveau national : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives.
Répartition actuelle dans le monde
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