Cloporte commun (Le)
Oniscus asellus Linnaeus, 1758
Où cette espèce a-t-elle été observée ?
Attention : cette espèce peut être présente où il n’y a pas de maille, mais à ce jour elle n’y a pas encore été observée.
- 17 observations
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13
communes -
11
observateurs
6
organismes -
Première observation
1993 -
Dernière observation
2024
Belforêt-en-Perche - Coulimer - La Ferté-Vidame - Les Corvées-les-Yys - Longny les Villages - Manou - Mauves-sur-Huisne - Mortagne-au-Perche - Pervenchères - Senonches - Soligny-la-Trappe - Tourouvre au Perche - Val-au-Perche
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UMS PatriNat (OFB-CNRS-MNHN)
Participation à 7 Observations
Part d'aide à la prospection : 41.18 %
Fiche organisme
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Association Faune & Flore de l'Orne (AFFO)
Participation à 4 Observations
Part d'aide à la prospection : 23.53 %
Fiche organisme
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Bureaux d'études & consultants
Participation à 4 Observations
Part d'aide à la prospection : 23.53 %
Fiche organisme
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Système mondial d’information sur la biodiversité (GBIF)
Participation à 1 Observation
Part d'aide à la prospection : 5.88 %
Fiche organisme
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GRoupe d'ETude des Invertébrés Armoricains (GRETIA)
Participation à 1 Observation
Part d'aide à la prospection : 5.88 %
Fiche organisme
Informations espèce
Diagnose :
Le genre Oniscus est caractérisé par l'absence de pseudotrachées sous le pléon, le flagelle des antennes en 3 segments, un telson terminé par une pointe longue et fine et un pléon dans le prolongement du péréion. Les Oniscus ne sont pas capables de volvation. O. simoni se distingue d'O. asellus par sa coloration plus brune, sa taille inférieure et son pléon caréné et orné de protubérances médianes. Sa couleur est grisâtre avec souvent quelques taches jaune pâle sur le dos et les épimères clairs.
Détermination :
La détermination est relativement aisée, tant à vue que sur photo. La distinction d'avec O. simoni porte sur le pléon, qui est lissé chez asellus et caréné chez simoni.
Période d’observation :
Ce cloporte peut s'observer toute l'année ; il est dépourvu de pseudo-trachées et doit donc vivre dans une atmosphère humide. Il est surtout actif la nuit et se déplace assez lentement en se plaquant sur son support lorsqu’il est inquiété.
Biologie-ethologie :
Le plus souvent associé à des végétaux morts dans des endroits humides. La mue intervient en 2 temps, d'abord l'arrière puis l'avant. Sa longévité est d'environ 2 ans. La ♀ pond une trentaine d'œufs d'où sortent des juvéniles. L'espèce est détritivore et se nourrit principalement d'éléments végétaux en décomposition et des petits organismes associés. Il participe au recyclage de la matière organique morte. Une bactérie intracellulaire du genre Wolbachia agit sur le sexe et induit une féminisation. Les forêts humides de basse et moyenne altitude constituent son habitat d’origine : éboulis, fentes de rochers, feuilles mortes, souches et vieux troncs ; il peut se rencontrer également près de la mer. Ce cloporte est devenu anthropophile et il se trouve aussi dans les jardins, composts, serres, amas de détritus, caves et à l'intérieur des habitations humides.
Biogéographique et écologie :
Il est présent dans toute l’Europe à l’exclusion des secteurs les plus septentrionaux ; il est rare en zone méditerranéenne. Il a été introduit ailleurs dans le monde, en particulier en Amérique du Nord.
Source : fiche descriptive, INPN
Répartition actuelle en France métropolitaine
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Répartition actuelle dans le monde
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