Pique-prune
Osmoderma eremita (Scopoli, 1763)


Où cette espèce a-t-elle été observée ?
Attention : cette espèce peut être présente où il n’y a pas de maille, mais à ce jour elle n’y a pas encore été observée.
- 20 observations
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9
communes -
9
observateurs
6
organismes -
Première observation
1900 -
Dernière observation
2014
Belforêt-en-Perche - Bellavilliers - Le Mage - L'Hôme-Chamondot - Longny les Villages - Mauves-sur-Huisne - Perche en Nocé - Pervenchères - Verrières
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Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
Participation à 11 Observations
Part d'aide à la prospection : 55.00 %
Fiche organisme
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UMS PatriNat (OFB-CNRS-MNHN)
Participation à 10 Observations
Part d'aide à la prospection : 50.00 %
Fiche organisme
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Association Faune & Flore de l'Orne (AFFO)
Participation à 5 Observations
Part d'aide à la prospection : 25.00 %
Fiche organisme
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Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN)
Participation à 4 Observations
Part d'aide à la prospection : 20.00 %
Fiche organisme
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Office pour les insectes et leur environnement (OPIE)
Participation à 4 Observations
Part d'aide à la prospection : 20.00 %
Fiche organisme
Informations espèce
Diagnose :
C’est la plus grande Cétoine de France. Le corps est de couleur brun-noir rarement roux, à reflets métalliques avec quelques rares soies pâles en dessus. La tête est fortement creusée en arrière avec deux tubercules saillants au niveau de l’insertion des antennes. Les femelles ont une tête plus plane. Le disque du pronotum est marqué de deux gros bourrelets longitudinaux (caractère moins marqué chez les femelles) délimitant un large sillon médian.
Détermination :
facile
Période d’observation :
On peut observer l’adulte aux heures les plus chaudes de fin juin à fin août.
Biologie-éthologie :
Le développement larvaire se déroule généralement dans de grandes cavités avec un fort volume de carie (supérieur à 10 litres). Les larves d’Osmoderma eremita sont saproxylophages. Elles consomment le bois mort peu attaqué par les champignons et les bactéries sur le pourtour de cavités cariées. On peut les rencontrer sur un grand nombre de feuillus des genres Quercus, Castanea, Salix, Prunus, Malus. Elles ont été aussi observées sur If (Taxus baccata) dans la forêt de la Sainte-Baume (Var) et sur de vieux platanes en Provence. Les imagos ont une activité principalement crépusculaire et nocturne mais peuvent être observés au cours des journées les plus chaudes et orageuses. Ils restent une grande partie de leur vie dans la cavité où s’est déroulé le développement larvaire. La durée du cycle de développement de cette espèce est de deux ans.
Biogéographie et écologie :
Toute l’Europe septentrionale et centrale, au sud jusqu’au Péloponèse.
Source : fiche descriptive, INPN
G2 : Forêts de feuillus sempervirents
X09 : Pâturages boisés (avec une strate arborée recouvrant le pâturage)
Répartition actuelle en France métropolitaine
© INPN - Avertissement : les données visualisables reflètent l'état d'avancement des connaissances et/ou la disponibilité des données existantes au niveau national : elles ne peuvent en aucun cas être considérées comme exhaustives.
Répartition actuelle dans le monde
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